Valentin Bibik nait ce 19 juillet 1940 à Kharkov. Son père, revenu très affaibli du front et de la bataille de Berlin en 1945, meurt peu de temps après. Bibik étudie la musique et la composition au Conservatoire de Kharkov où il se lie d'une forte amitié avec son professeur Dmytro Lvovych Klebanov (1907-1987) qui sera pour lui comme un second père. se lie d'une forte amitié. Il en sort diplômé en 1966 pour devenir l'assistant de Klebanov avant d'obtenir un poste de maitre de conférence en 1971.
Bibik, quoi membre depuis 1968 de la très conservatrice Union des compositeurs soviétiques, n'en développe pas moins un langage original qui en fait en quelque sorte un représentant de l'avant-garde russe de ces années là. Son style plein de spontanéité reste très expressif et se tient éloigné de l'avant-garde occidentale, souvent théoricienne et absconse. Son Concerto pour trio avec piano op.4 date de 1971. On y reconnait nettement l'influence de Dimitri Chostakovitch (1906-1975)
Si les travaux visant à améliorer le trafic dans la capitale ont pris du retard, l'approche de l'Exposition Universelle prévue en 1900 débloque la situation. Le conseil municipal adopte en avril 1896 le projet de chemin de fer métropolitain présenté par l'ingénieur Fulgence Bienvenüe.
Les travaux de la ligne 1 commencent en octobre 1898 par le percement de galeries de service destinées à évacuer les déblais. La ville prend en charge les infrastructures (tunnels et stations) tandis que l'Etat se charge des superstructures (voies et accès aux quais). L'alimentation des motrices électriques est fournie dans un premier temps par deux usines situées à Asnières et aux Moulineaux. La RATP fera monter sa propre centrale à Bercy pour assurer l'alimentation du réseau à partir de mars 1901.
Ce 19 juillet 1900 à 13 heures, la ligne 1 ouvre au public. Ses stations, situées entre la porte Maillot et le château de Vincennes, desservent plusieurs sites dédiés à l'Exposition Universelle ou aux Jeux Olympiques d'été qui se déroulent à Paris cette même année. En décembre 1900, la ligne 1 recense plus de quatre millions de voyageurs. Le succès foudroyant de ce nouveau moyen de transport contraindra la RATP à augmenter rapidement la fréquence des convois et le nombre de rames afin de lutter, déjà, contre la saturation.