Deux jours auparavant, dans un petit village alsacien, le chien d'un épicier devient soudainement agressif. Joseph Meister, 9 ans, est attaqué sur le chemin de l'école. Le maître de l'animal est également mordu et l'on soupçonne un cas de rage. L'affaire est inquiétante car cette affection est toujours mortelle. Après avoir désinfecté les plaies du garçon, le médecin du village convainc ses parents de l'emmener à Paris où Louis Pasteur travaille à un vaccin contre la rage.
Le produit a déjà été utilisé pour tenter de soigner Julie-Antoinette Poughon mais en vain : la fillette avait déjà développé les premiers symptômes, sa guérison n'était plus possible. Ce 6 juillet 1885, Louis Pasteur entame sur Joseph Meister un traitement préventif et vaccinal de 10 jours. Le jeune garçon ne développe aucun signe de la maladie. Encouragé par ces résultats, Pasteur et son équipe lanceront l'année suivant une campagne de vaccination sur plus de 350 patients, dont la plupart seront également épargnés par la rage.