Mort du compositeur autrichien Franz Schubert

Schubert (1797-1828) est malade depuis plusieurs années. Les premiers symptômes de l'affection - sans doute la syphilis - se sont manifestés en 1823. Une première rémission s'ensuit, bientôt prolongée par une rechute. A Vienne où il réside, Schubert poursuit néanmoins son travail. Les dernières années de sa vie seront aussi les plus fécondes : on y trouve entre autres les 8ème et 9ème symphonies, le quatuor La jeune fille et la Mort, le cycle de lieder Le voyage d'hiver - pour ne citer que les plus célèbres.

Franz Schubert, qui a abandonné son métier d'instituteur pour vivre exclusivement du revenu de ses oeuvres - avec quand même l'aide de ses amis et de sa famille - s'éteint à Vienne moins d'un an après Beethoven (1770-1827) envers qui il nourrissait une profonde admiration. Fragilisé par sa maladie, il contracte une fièvre typhoïde qui l'emporte à l'automne ce 19 novembre 1828. Au terme d'une courte vie, il nous laisse une oeuvre qui inspire le respect tant par la quantité de pièces que par leur qualité : plus de 1000 opus seront recensés, essentiellement des lieder, de la musique de chambre et de la musique sacrée. La plus grande partie de son travail ne sera publiée qu'après sa mort ; la première édition complète étant réalisée par Johannes Brahms (1833-1897) en 1897 pour le centenaire de la naissance du musicien.

La Sonatine pour piano à quatre mains D968 est l'une de ses toutes dernières oeuvres ; on oubliera facilement les Valses D969 qui n'ont qu'un intérêt académique.