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Enrique Granados y Campiña nait ce 27 juillet 1867 à Lleida, en Catalogne. Son père, Calixto Granados, capitaine dans l'armée espagnole, est nommé gouverneur de Santa Cruz de Tenerife en 1870. Quatre ans plus tard, un grave accident de cheval le contraint à abandonner son poste et la famille vient s'installer à Barcelone. Enrique suit alors ses premiers cours avec des musiciens de l'armée. Devant ses talents évidents, ses parents l'envoient étudier avec Joan Batista Pujol, la sommité de l'époque en matière d'enseignement du piano. Isaac Albeniz (1860-1909) avait d'ailleurs fait partie de ses élèves. Granados suivra également les cours d'une autre pointure de l'époque, le fameux compositeur et musicologue catalan Felipe Pedrell.

Il obtient le Premier prix de piano du Conservatoire de Barcelone en 1883. Il se rend à Paris en 1887 pour compléter sa formation. Il y fera la connaissance des principaux compositeurs français du moment : Saint-Saëns, Ravel, Dukas et quelques autres laisseront leur empreinte sur le style de Granados, peut-être le plus français des compositeurs espagnols de l'époque. De retour à Barcelone en 1889, il se consacre dès lors à une carrière de pianiste et de professeur qui ne l'empêchent pas de composer quelques nouvelles oeuvres pour piano, ni même son premier opéra, Maria del Carmen. C'est aussi l'époque où les Danzas Españolas op.37, composées en 1883, commencent à lui attirer le succès. La Danse n°2 "Orientale" est sans doute l'une des plus célèbres du cycle.

A la mort de leur père Charles Martel (686-741), Pépin le Bref et son frère Carloman héritent de la charge de maire du palais auprès du roi. Les Mérovingiens sont encore assis sur le trône mais ils ont perdu beaucoup de leur pouvoir. Charles Martel était déjà, de son temps, le véritable maître du royaume Franc, au point qu'il négligea de nommer un successeur au roi Thierry IV à la mort de celui-ci, en 737.

Quand ils accèdent à leur charge en 741, les deux fils de Charles Martel font pourtant couronner Childéric III. Le geste reste purement symbolique, il ne s'agit que de rassurer les vassaux. Les deux frères rivalisent quelques années d'intrigues et d'ambition mais en 745, Carloman jette l'éponge et se retire dans un monastère. La voie vers le trône est ouverte pour Pépin.

En 751, les grands vassaux de Francie Occidentale décident de déposer Childéric. Ils portent Pépin sur le trône. Il ne reste qu'à légitimer le changement de dynastie. Ce 27 juillet 754, Etienne II sacre officiellement Pépin le Bref en la basilique de Saint-Denis. Childéric III est tonsuré puis envoyé au monastére de Saint-Bertin, prés de Saint-Omer. Les Mérovingiens sortent de l'histoire, les Pipinides y entrent mais le nom ne durera que le temps d'une génération : un des fils de Pépin va l'effacer, on parlera bientôt des Carolingiens.